Pourquoi choisir un CSS tiers sur Google Shopping ?

Si vous êtes e-commerçant et que vous utilisez Google Shopping, vous avez peut-être déjà entendu parler du CSS, ce fameux “Service Comparateur de Prix” (ou Comparison Shopping Service en anglais) qui conditionne la diffusion de vos annonces produits. Par défaut, Google propose son propre CSS, intégré, simple, et activé automatiquement. Mais est-ce vraiment la meilleure option ?

Depuis 2018, la réglementation européenne a ouvert la porte à des CSS alternatifs, avec un effet direct sur la performance des campagnes. Dans cet article, on vous explique pourquoi de plus en plus d’annonceurs font le choix de passer par un CSS tiers, et ce que cela change concrètement.

Qu’est-ce qu’un CSS tiers ?

Un CSS tiers est un comparateur de prix agréé par Google qui peut diffuser vos annonces Shopping à la place du CSS natif de Google. Il agit comme un intermédiaire technique entre votre Google Merchant Center et les résultats sponsorisés sur le moteur de recherche.

Par défaut, si vous n’avez rien modifié, vous utilisez Google Shopping CSS. Mais vous avez tout à fait le droit (et l’intérêt !) de passer par un autre CSS, dit “tiers” ou “partenaire”. Et ce, sans changer vos campagnes, vos budgets, ni votre flux produits.

L’ouverture de Google à d’autres CSS

En 2017, la Commission européenne a condamné Google à une amende de 2,42 milliards d’euros pour abus de position dominante dans le secteur de la comparaison de prix. En réponse, Google a mis en place un système permettant à d’autres CSS d’accéder à ses résultats de recherche Shopping, et même de diffuser les annonces à la place de son propre service.

Cela a créé un nouvel espace de concurrence, et surtout une incitation forte à utiliser un CSS partenaire, grâce à un avantage économique majeur.

Le vrai bénéfice : un effet immédiat sur vos enchères

Google applique un ajustement interne sur les campagnes diffusées via un CSS tiers : votre enchère est considérée comme plus compétitive, jusqu’à 20 % de “bonus” estimé.

Concrètement, si vous misez 1 €, Google considère cette enchère comme si elle était de 1,20 €. Vous êtes donc plus visible, pour le même budget, par rapport à un annonceur qui utiliserait Google CSS.

Ce gain n’est pas un mythe : il est mesurable dans les performances des campagnes dès les premiers jours suivant la migration. Cela représente souvent une baisse du CPC, ou une hausse du volume de clics à coût constant.

Qu’est-ce que cela change pour un e-commerçant ?

C’est simple : rien à gérer en plus, mais des performances en plus.

Passer à un CSS tiers n’implique aucune refonte technique, aucun nouveau canal, ni aucune action sur vos campagnes Google Ads si elles sont bien structurées. Il suffit d’associer le bon CSS à votre compte Merchant Center, un changement qui peut être effectué en moins de 24 heures.

Ensuite, tous vos produits seront affichés sous le nom de ce CSS, et bénéficieront de l’ajustement d’enchère favorable.

CSS tiers : quels choix, quels coûts ?

Il existe aujourd’hui une vingtaine de CSS partenaires certifiés par Google, actifs en France. Certains sont opérés par des agences ou plateformes technologiques (Channable, Producthero, Feedonomics…), d’autres par des comparateurs historiques comme Kelkoo ou Shoparize.

Leur modèle varie :

• Certains CSS sont gratuits (souvent pour inciter à tester leur solution),
• D’autres sont payants, avec des abonnements entre 20 et 60 €/mois,
• Certains intègrent le CSS à une suite logicielle complète : gestion du flux, reporting, automatisation,

Face à un marché concurrentiel et des coûts d’acquisition élevés, chaque levier d’optimisation compte. Choisir un CSS tiers est sans doute le plus simple et le plus rentable à activer, pour améliorer la performance de vos campagnes Google Shopping sans modifier votre stratégie.

Chez FeedMax, nous pensons que cet avantage ne devrait pas être réservé aux plus gros budgets. C’est pourquoi notre CSS est 100% gratuit pendant trois ans, sans engagement, pour permettre à tous les e-commerçants de récupérer ce levier oublié… et de reprendre la main sur leurs performances.

Section en-dessous : Formulaire de souscription au CSS (le même que celui de la LP dédiée)